par admin | 10 Mai 2016 | Uncategorized
Welcome to WordPress. This is your first post. Edit or delete it, then start writing!Depuis 2009, le Gabon a engagé sous les Très Hautes orientations du Président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, un cycle de réformes économiques de grande ampleur. Parmi celles-ci, nous pouvons citer: l’adoption de codes sectoriels dans les secteurs des mines, du pétrole, de la pêche, de la forêt et la gestion de ressources durables, du tourisme, la révision du code du travail pour le rendre plus souple pour les employeurs, la création de l’Agence Nationale de Promotion des Investissements (ANPI), un service dédié à l’assistance aux investisseurs avec un guichet unique de création d’entreprises. A cela, s’ajoute les réformes foncières pour faciliter l’affectation des terres, la mise en place de tribunaux de commerce, l’adoption d’une loi sur les zones économiques spéciales qui instaure plusieurs régimes de zones économiques, et dont NKOK est devenu l’une des vitrines du rayonnement du Gabon au niveau international.
Grace à toutes ces réformes, notre pays a attiré un montant de 907 milliards de Francs CFA d’investissements directs étrangers (IDE) en 2022 dont 1000 milliards de FCFA pour la seule ZES de NKOK. La répartition de ces IDE tend à aller au-delà des secteurs traditionnels de l’économie gabonaise (mines et pétrole), en traçant les sillons de sa diversification grâce à la mise en valeur des nouveaux pôles de croissance tels que la transformation du bois, les produits pharmaceutiques, les matériaux de constructions, l’agro-industrie, l’agriculture, la métallurgie, la pêche, l’écotourisme etc.
Afin de maintenir cet élan, le gouvernement a lancé en janvier 2021, le Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) de l’économie gabonaise qui est un plan triennal (2021-2023). Il vise à hâter la transition vers l’après-pétrole, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du Gabon. Sa mise en œuvre nécessite une mobilisation significative de ressources financières estimées à plus de 4 000 milliards de Francs CFA et une implication accrue du secteur privé.
A mesure que l’économie gabonaise se diversifie, les besoins de financement se font de plus en plus importants. Le paysage financier national est constitué essentiellement de structures bancaires et d’un marché financier régional qui se structure progressivement. Il est important de compléter ce dispositif en positionnant le Gabon sur la carte des acteurs du capital-investissement.
Le Gabon constitue aujourd’hui, un réel gisement d’opportunités pour les investisseurs. Les fonds d’investissement internationaux pourraient accompagner cette dynamique et c’est l’objectif poursuivi par l’organisation du PREMIER FORUM SUR LE PRIVATE EQUITY AU GABON.
J’invite, en conséquence, les acteurs du capital-investissement, notamment les fonds d’investissement et de pensions, les DFIs, à venir participer à ces rencontres ; premières du genre dans un pays dont le dynamisme économique impressionne. C’est également l’occasion pour les entreprises installées au Gabon de trouver des partenaires financiers pour assoir leurs stratégies d’investissement, non seulement sur le plan national, mais aussi au niveau sous régional, afin d’accompagner pleinement leur intégration au marché de LA ZONE DE LIBRE-ECHANGE CONTINENTALE AFRICAINE (ZLECAF).
Le Gabon, de par ses atouts, a l’ambition de se positionner comme le premier hub financier de la sous-région d’Afrique centrale. Cette ambition ne peut se concrétiser qu’avec l’appui de partenaires financiers internationaux de premier plan, dont les acteurs du capital-investissement constituent un maillon essentiel de la stratégie du pays à trouver des nouvelles voies alternatives efficaces, pour financer son économie, en complément de ses modes de financement traditionnels.
Au-delà de participer à un simple forum, en venant à Libreville, vous prenez le pari de vous connecter à des acteurs d’une économie en pleine essor et en quête de ressources financières, et dont le retour sur investissement est garanti. Vous bénéficierez ainsi d’un cadre des affaires sécurisé et attractif, et d’une architecture institutionnelle stable pouvant vous accompagner dans vos projets d’investissements.
Je voudrais donc clore mon propos en vous invitant à venir à Libreville et investissez dans tout le pays maintenant, car le futur de l’économie gabonaise se dessine aujourd’hui, et c’est avec vous que nous voulons déployer les axes de sa diversification pour en faire un modèle de référence, à l’instar de ce qui se fait de meilleur en Afrique et sur les autres continents.
Je vous remercie
Hugues MBADINGA MADIYA
Ministre de la Promotion des Investissements,
des Partenariats Publics-Privés,
Chargé de l’Amélioration du Climat des Affaires